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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 14:16

L'obésité est un des désordres nutritionnels les plus fréquents touchant les animaux de compagnie et de 24 à 40 % en sont affligés.
L'obésité est définie comme un excès de poids de plus de 20 % du poids idéal.
Elle se développe chez les animaux dont le style de vie est plus renfermé et sédentaire,
qui ont accès à des aliments et à des gâteries dont la palatabilité et la densité énergétique sont très élevées et qui jouissent d'une relation privilégiée avec les humains qui sont enclins à les suralimenter et à leur donner des "petits goüters ".


La cause fondamentale de l'obésité est l'ingestion excessive de calories au-delà de la déplétion d'énergie et l'entreposage du surplus sous forme de gras.
De nombreux facteurs entrent en jeu pour contrer cet équilibre,
y compris l'âge, la race, le sexe, les débalancements hormonaux,
ainsi que les facteurs externes tel le style de vie, la formulation du régime et la quantité ingérée.
Les chiens de meutes, les Cockers, les Labradors et les Bergers des Shetland sont parmi les races les plus souvent touchées.


Les femelles stérilisées, les chiens âgés de plus de 4 ans et les animaux de compagnie dont les propriétaires sont obèses sont plus portés à un gain de poids excessif.
Les risques de certains troubles de santé augmentent avec l'obésité en plus d'aggraver des maladies dont l'animal peut déjà être affligé.
L'accroissement de l'activité physique est primordial, mais peut être dérisoire ou difficile en raison du style de vie du propriétaire.
Il est souvent nécessaire de recourir à des techniques de modifications du comportement afin d'éliminer un comportement inopportun tels les lamentations.
Pour qu'un programme de réduction de poids réussisse, le propriétaire doit reconnaïtre qu'un problème subsiste et s'engager à l'éliminer.
Chez les chiens, la réduction de calories peut être très sévère, allant jusqu'au jeüne complet (contre-indiqué chez les chats en raison du danger de provoquer la lipidose hépatique).
Cette méthode risque d'être inacceptable pour les propriétaires, nécessite des suppléments de vitamines et de minéraux et entraïne la perte non désirée de la masse maigre de l'organisme.
On peut parvenir à une perte de poids moyenne en diminuant de 10 à 20 % l'apport en calories par la réduction du volume de l'aliment ordinaire.
La restriction de calories sous-entend également la diminution de protéines, de vitamines et de minéraux.


Toutefois, la plupart des aliments pour animaux de compagnie contiennent de concentrations suffisamment excessives de ces éléments pour restreindre autant le taux de calories.
Il sera peut-être nécessaire de diminuer davantage le taux de calories pour les animaux très obèses et lorsque les propriétaires sont moins dévoués.
Les régimes dont le taux de calories est encore plus bas (réduction de 25 % et plus) doivent être spécialement formulés et contenir des suppléments afin de contrer les déséquilibres nutritionnels.


Avec l'aide d'un certain nombre de logiciels ou de textes sur la nutrition, les besoins quotidiens en calories pour un animal peuvent être calculés et une quantité spécifique d'un aliment peut être prescrit par le vétérinaire.
Le principe de tout régime thérapeutique consiste à offrir une densité énergétique réduite et des suppléments de protéines, de vitamines et de minéraux.
Un certain nombre de formulations différentes sont utilisées par divers fabricants et la plus efficace n'a pas été déterminée.
Certains aliments offrent une concentration mains élevée de gras et des taux supérieurs d'hydrates de carbone complexes, ce qui respecte le concept que le gras s'entrepose plus facilement dans les tissus adipeux que les hydrates de carbone en plus de diminuer la densité énergétique.


D'autres aliments qui ne contiennent pas beaucoup de gras, mais qui ont de hauts taux de fibres indigestes, comptent sur un sentiment précoce de satiété pour limiter l'ingestion de nourriture.
Néanmoins, le volume des fèces et la palatabilité peuvent être défavorablement modifiés.
D'autres méthodes existent pour que l'animal se sente repu tels des aliments en conserve contenant plus d'eau et un contenu plus élevé d'air dans les aliments secs.
Puisque les chiens mangent jusqu'à ce qu'ils comblent leurs besoins énergétiques, la restriction en calories demeure la technique de choix pour la réduction de poids.
Même si la plupart des cas d'obésité peuvent être corrigés avec la collaboration du propriétaire, l'éducation est encore la meilleure méthode de prévention.
La suralimentation des chiots peut entraïner une production excessive de cellules graisseuses et une tendance naturelle à l'embonpoint plus tard.


Chez les chiots, la suralimentation peut aussi augmenter le taux de croissance qui, chez certaines espèces, peut accentuer le potentiel d'apparition de certaines maladies osseuses.
Les jeunes animaux de compagnie devraient recevoir quotidiennement une quantité adéquate d'un aliment équilibré ayant une densité calorifique qui permettra un taux de croissance normal et le développement d'un organisme en bonne condition.
Pour la plupart des animaux de compagnie adultes, éviter l'alimentation ad libitum et les mauvaises habitudes comportementales (p. ex. les lamentations) et permettre l'exercice régulier constituent une bonne démarche pour prévenir l'obésité.

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